Vive la censure ! On a la preuve que les Français sont les rois des casses pieds sur Internet. Même Adolf est choqué !

C’est la rumeur ; les Français sont les rois des casses pieds sur Internet, si l’on en croit les chiffres de Twitter (X). Avec une mainmise impressionnante sur les suppressions de messages, la France caracole en tête du podium européen de la censure, dégageant une affection particulière pour le bannissement des propos violents et harceleurs. En effet, la modération chez nos cousins francophones a connu une activité effrénée, supprimant plus de 16 000 messages en quelques semaines seulement, doublant presque la performance des Allemands et Espagnols.

C’est une bonne nouvelle, surtout que sur parano.be on aime la censure!


Mais, comme dans tout bon scénario avec L’Ordinateur, il y a toujours une conspiration qui se cache derrière les écrans (de fumée). Et dans ce cas, c’est le nombre de modérateurs qui joue un rôle clé. Avec un escadron de 52 modérateurs francophones pour punir les franchouillards, on comprend mieux pourquoi les messages des Français se font éclipser avec tant de zèle.

Les chiffres et des anecdotes, c’est bien. Mais plus sérieusement, la question de la modération dans les jeux vidéo est une préoccupation mondiale, et la France n’est pas en reste. L’industrie du jeu vidéo en ligne reconnaît elle-même avoir un retard de dix ans dans le traitement du harcèlement, un fléau qui touche aussi les joueurs francophones.

En effet, une étude révèle que 73% des citoyennes et des citoyens en France et en Belgique jouent aux jeux-vidéo au moins occasionnellement, et malheureusement, les violences à caractère sexiste, anti-LGBT, raciste ou encore antisémite ne sont pas absentes de cet espace​​. Pour y faire face, l’Europe, via le Digital Services Act (DSA), a imposé des rapports sur le nombre de modérateurs humains, les taux d’erreur et la vitesse de réponse aux requêtes​​.

Enfin, face à la censure et l’autocensure, les studios de jeux vidéo développent des dispositifs d’autorégulation, comme les classifications par âge, pour mieux contrôler le contenu​​. Ainsi, la censure dans les jeux vidéo, tout comme sur les réseaux sociaux, se déploie à travers différentes stratégies, allant de l’instauration de limites d’âge à l’interdiction pure et simple de certains titres​

De plus, la Commission européenne qui s’agace du manque de modération de X, surtout quand il s’agit de conflits aussi délicats que celui israélo-palestinien. La France, avec son cœur battant pour la justice et la liberté d’expression, se retrouve ainsi dans le viseur, potentiellement à cause de sa propension à signaler ce qui ne lui plaît pas.

Résultat des courses, l’Internet francophone est un terrain de jeu bien complexe, où la liberté d’expression et la modération dansent une valse endiablée, au rythme des signalements et des suppressions.

Fun fact : En france, le martinet est un principe d’éducation positive via des méthodes disciplinaires. Pratique aussi pour les parents le samedi soir.