Le parfait petit complotiste.
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Bon cycle à tous
Que serait une bonne théorie du complot, sans complotiste ?
Que ce soit sur les réseaux, ou même en famille, dans le milieu professionnel, le complotisme a besoin de terreau pour survivre.
Pour ce faire, il faut 8 personnages, chacun ayant un profil relativement distinct.
Mais, tous ensemble, ça devient une vraie jolie histoire digne d'un soap opéra américain.
Le bénéficiaire :
C'est lui qui donne le tempo, dans l'ombre généralement.
À la base de toutes les possibles histoires, il contrôle, manipule, il dicte ses règles pour emmener, tel un ouragan, les personnalités les plus faibles.
Gourou ? Pas du tout ! Un gourou se montre. Le bénéficiaire, lui, fera tout son possible pour ne pas se faire choper, quitte à ne prendre part à aucune conversation, mais en distillant les informations à ses ouailles.
Le volontaire :
Bras droit du bénéficiaire, il n'a peur de rien parce que c'est lui qui va aller chercher les potes des potes pour que le bénéficiaire puisse avoir un auditoire de plus en plus puissant.
Le genre de personnalité que l'on voit partout, qui fait semblant d'être gentil avec tout le monde, mais dont on doit se méfier. D'ailleurs, bien souvent, il rend des comptes au bénéficiaire afin de savoir si sa théorie vaut le coup d'être encore transmise.
L'épargné :
Celui qui sait que c'est une fausse vérité, mais qui se tait. L'avantage d'avoir un profil d'épargné, c'est que si on se fait choper, on peut peut dire : "Oui, j'étais au courant, mais j'ai rien fait !". Bien entendu, l'épargné ne sert qu'à grossir les rangs et préférera vite déguerpir quand le vent tournera. Non non, j'ai rien fait !
Le prisonnier :
Il a suivi pour faire plaisir, c'est tout ! Il ne veut de mal à personne, mais à force, il s'est laissé embrigader dans l'histoire sans pouvoir en ressortir parce que sinon, on le dénonce. Il n'a jamais rien fait de mal, et le simple fait d'être pris la main dans le sac le stresse à mort.
La plupart du temps, le prisonnier essaye de rester neutre, mais vu le lien fort qu'il a avec le volontaire ou le bénéficiaire, il ne peut pas non plus se permettre d'en perdre son amitié.
L'ignorant :
Le spectateur lambda par excellence. Il ne sait pas ce qui se trame mais intéresse particulièrement le volontaire. Il pourrait faire une recrue parfaite et devenir, par la force des choses, soit un épargné ou un prisonnier.
Bien souvent, il repousse les invitations à prendre part aux théories, même si il sait que c'est un beau mensonge.
La cible :
Il n'y a pas de bonnes théories sans un objet. Dans le cas des complotistes, il faut une cible, sinon, ça ne sert à rien.
La cible est souvent une personne dont le pouvoir est convoité par le bénéficiaire. Il en est jaloux. La cible devient alors La personne ou le groupe de personnes à abattre, par tous les moyens possibles.
Souvent, la cible n'arrive pas à voir que les regards sont dirigées vers elle, il est bien souvent trop tard quand les volontaires passent à l'attaque.
Il arrive même que, quelques temps plus tard, la cible devienne un bénéficiaire.
Le collatéral :
Il sait qu'il se passe quelque chose et la plupart du temps est du côté de la cible. Lorsque les volontaires passeront à l'action, il se fera toucher lui aussi.
C'est la personne qui est là, au mauvais moment, mais qui reste là pour protéger la cible affaiblie.
L'innocent :
Meilleure place dans les théories du complot.
Il sait, il voit, il sent, mais surtout, ne lui demandez pas de prendre partie.
D'ailleurs, ne lui demandez même pas de participer, il ne sait pas pourquoi il est là.
Je ne vous poserai pas la question, vous savez ce qu'on veut savoir. On s'est tous intéressés à une théorie du complot... Oui oui... Mais à quel niveau ? Dénoncez-vous !