🤝🏻 IS ART/BEL - L’Aegidium de Guillaume Segers - Bruxelles

Hello BEL

Hey, j’ai encore un truc fabuleusement beau à vous montrer en plein coeur de Bruxelles !

Aujourd’hui, il s’agit de l’Aegidium. Rien que son nom est joli (oui, j’ai toujours apprécié les noms un peu atypiques et mystérieux).




Il se situe plus exactement au coeur du Parvis de Saint-Gilles et il représente un vrai petit joyau architectural.

Sa petite histoire

Alors, il fut construit en 1905 par l’architecte Guillaume Sergers pour le compte de Léon Bejai Dejonge. Comme vous pouvez le voir, la façade ne paie pas de mine. On ne croirait pas qu’elle abrite un si bel endroit et pourtant...

Au départ, on le nomma "Diamant Palace".

1906, il fut exploité comme salle de fêtes et spectacles pour ensuite devenir un cinéma Pathé.

Fernand Dierckx le rachète en 1924 et le transforme en un dancing branché renommé en Panthéon Palace". Il fait tout de même environ 4000 mètres carrés de surface, les Bruxellois s’y pressaient pour danser jusqu’au bout de la nuit.

Hop en 1981, c’est l’Association des oeuvres paroissiales qui décide de racheter le lieu. Le but de celle-ci est de l’affecter à la vie sociale de la commune. Il devient donc un endroit de rencontres pour les Saint-Gillois. C’est là qu’on lui donna le nom de "Aegidium" en référence au Saint patron de la commune ("Saint-Gilles", en latin).

Seul le rez-de-chaussée est utilisé de manière ponctuelle et ce jusqu’en 1985, année où il ferma définitivement ses portes.


Cet endroit est juste sublime !

Au rez-de-chaussée, on peut y trouver "la galerie des glaces" de son vestibule, un jardin d’hiver avec un carrelage sublime et son ancien café. On peut ensuite monter les grandes marches blanches de ce majestueux escalier. Une fois les marches franchies, on peut apercevoir un très joli lustre. Avec un peu d’imagination, on peut se projeter dans ces années d’or où, il a sans doute illuminé une foule considérable... ou peut-être quelques couples timides se bécoter juste en dessous.


Sur la gauche, on peut voir une salle de balle style Louis XV.

Mais c’est "la Salle Mauresque" qui représente la pièce maîtresse de l’Aegidium.


On peut y trouver toute une multitudes de miroirs comme sur cette photo.


Les balcons suspendus, le théâtre quasiment intact et ce toit peuplé de lumières.

En 2006, l’Aegidium fut classé par le gouvernement bruxellois.

C’est l’entreprise belge de co-living Cohabs et l’architecte Lionel Jadot, qui vont lui donner une deuxième vie !

Qui sont-ils ?

Et bien il s’agit tout simplement d’une jeune société belge qui développe activement et ce, depuis quelques années, des espaces de co-living à Bruxelles.

D’autres projets sont en cours, notamment, l’idée de rouvrir un lieu de partages en son sein n’est pas improbable. J’ai lu en fouillant qu’ils pensaient y installer une bibliothèque mais je ne sais pas où en est le projet. Quoi qu’il en soit l’Aegidium n’est plus à priori plus à l’abandon et ça c’est une excellente nouvelle.

Allez, une dernière pour la fin !


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