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Psycho - La perversion narcissique au féminin

Posté par Instrument le 07/11/2022 pour le secteur PHILO
🌍 Article public ⸱ 96 lecteurs récemment

On attribue souvent la perversion narcissique aux hommes. Trop souvent, une étiquette de pervers narcissique est collée pour dénoncer un comportement de prédation sortant un peu de l’ordinaire. Cela dit, il s’agit bien d’une psychopathologie qui peut s’inscrire dans une thérapie psychiatrique et/ou psychologique.


La perversion narcissique, qu’est-ce que c’est ?

Le profil d’un pervers narcissique est complexe, car la pathologie remonte bien souvent à l’enfance et est la réponse à une castration psychologique. L’enfant castré va se servir de ses réserves de séduction pour asseoir une domination mentale sur ses victimes. Cette domination va continuer à l’âge adulte et ne peut cesser tant qu’il y a des victimes dans l’environnement du pervers narcissique.
Domination mentale et manipulation fine, le pervers narcissique agit toujours selon un mode opératoire identique : séduction – invasion – destruction.

Le besoin pathologique peut donc se scinder en deux :
- Le narcissisme : Un P.N. a besoin d’être admiré, et reconnu et ce perpétuellement
- La perversion : Elle se caractérise par un besoin obsessionnel de satisfaire tous les désirs et tous les besoins, toujours avant les autres, et surtout aux dépens des autres qui ne sont que des pions dans le jeu pervers.


Pourquoi au féminin ?

L’homme a plus de mal à porter plainte ou à se dire qu’il a été victime d’une personnalité pervers narcissique. Dans une relation de ce type, l’homme détruit a du mal à reconstruire son égo masculin, et n’arrive pas à faire le deuil de la relation qu’il a vécu. La capacité de résilience masculine est plus complexe et porte directement sur la capacité de celui-ci à se sentir homme dans la société.
Pour l’homme, il est difficile de se reconnaître en tant que victime et de porter plainte. Il sera détruit et aura du mal à reconstruire son égo.
La femme perverse narcissique se montre très séduisante, utilisant sa féminité comme une arme. Séduisantes, très accueillantes, toujours de très bonne humeur, elles deviennent rapidement des tyrans autoritaires.


Les profils d’homme qu’elles recherchent

Ils sont très simples. Les hommes auront, pour la plupart, eux-même des troubles de la confiance :
- avec peu d’estime de soi
- avec une faille narcissique (aussi petite soit-elle)
- avec une enfance chahutée
Elles recherchent la plupart du temps un homme effacé ou qui a vécu/vit une relation inconfortable ou encore qui est dans l’absence de relation depuis plusieurs années. Elles sont peu regardantes sur le physique.


Comment procèdent-elles ?

Elles enferment la victime dans un tourbillon destructeur. La perversion narcissique se rapproche fortement de la bipolarité. Elles peuvent se montrer rigolotes, très avenantes en public et être de vrais bourreaux en privé.
L’image que renvoie l’homme est moins importante que son charisme alors que chez la femme, c’est plutôt l’inverse qui se passe. L’image féminine doit être parfaite, elle est à la recherche de la perfection. D’ailleurs, plus elle vieillit et moins elle a de pouvoir sur ses victimes.


Il est encore temps de s’en détacher lorsque la période d’invasion n’est pas installée.
C’est cette deuxième période qui est la plus cruciale. En effet, c’est lors de l’invasion que la P.N. va refermer son narcissisme sur sa victime.
Dévalorisation, dénigrement, mensonge, culpabilisation, jusqu’à l’isolation de l’entourage de la victime, elle commencera d’ailleurs toujours par les personnalités de l’environnement qui sont les plus fortes pour éviter d’être contredite.

Une fois la victime seule, la P.N. va commencer une phase de destruction. Biologiquement parlant, la femme se sentira toujours « moins » forte que l’homme, c’est là que la pathologie s’exprime. Elle redoublera d’effort d’emprise mentale et soufflera le chaud et le froid pour vérifier qu’elle est encore adulée. Elle peut créer un manque affectif en utilisant le besoin de sexualité comme une punition, quitte à provoquer l’envie et à s’en détourner au tout dernier moment, dans le but de castrer son ou ses partenaires. En effet, la femme perverse narcissique n’est pas fidèle et cherchera rapidement un nouveau partenaire pour assouvir ses pulsions une fois que la victime précédente est épuisée.
C’est d’ailleurs pendant cette dernière période qu’elle épuisera ses victimes en retournant systématiquement les arguments contre lui.
Seuls, les hommes sont alors vulnérables, complètement castrés psychologiquement et ne peuvent réagir qu’en montrant de l’intérêt pour éviter les menaces de départ, ou encore les agressions verbales qui peuvent devenir physiques.


Comment s’en détacher ?

La première chose à savoir, c’est que la pathologie se rapproche du mécanisme de défense du transfert. Véritable névrose, la perversion narcissique se soigne et doit être accompagnée par un professionnel. Il est important de caractériser le trouble dès les premiers signes qui peuvent être décelés par les proches.
Fonctionnellement, le pervers narcissique est aussi une victime et sera considéré comme telle par le professionnel en trouvant ce qui bloque dans la névrose.
Pour la victime, il sera important de renouer avec l’entourage et de s’entourer d’un accompagnement pour relever l’estime de soi et vérifier par quelle faille le pervers a pu entrer.
Bien souvent, le P.N. relance sa victime pour garder une emprise, même après que la relation est finie. Il est important de ne pas répondre à la stimulation et de s’ancrer dans la réalité d’une relation saine, en passant, notamment, par un réseau d’amis ou de proches qui connaissent la situation.

Quoi qu’il en soit, messieurs, la porte d’un psy ou d’un thérapeute est toujours ouverte et l’accompagnement est toujours le début du chemin de la reconstruction.


Sources : sospn.fr - pervers-narcissique.com - études de cas réels lors de thérapies.

19 commentaires
Artifice
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Hooo une fleur !!!
Objet
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J’ai eu un ami (perdu contact quand il a déménager du côté de Paris, plus aucune nouvelle depuis 8 mois) qui était sous l’emprise d’une pervers narcissique.
En plus de tromper son mari avec lui, il était son "amant officiel", l’ex-mari de la fille était au courant qu’elle passait parfois 3-4 jours avec lui dans son appartement... Donc c’était même plus que le stade de "l’amant", bref... Elle couchait avec d’autres hommes aussi (donc elle trompait son mari ET son amant......)

Elle lui mettait toujours tout ses problèmes sur le dots, genre que c’était de sa faute si elle trompait son mari avec d’autres hommes etc....
Quand elle est tombée enceinte (de jumeaux), elle lui a fait croire que c’était le père, mais aussi à 4 autres hommes différents (d’on son mari à ce moment là)!!!!!!

Donc ça allait loin...
Quand il a parler de déménager du côté de Paris (son oncle lui avait trouver un boulot) elle lui avait fait plein de chantage.... Une horreur. Sachant qu’il avait déjà refuser, 2 ans auparavent, de déménager du côté de Liège pour un travail à cause d’elle justement.

Après, c’est certains que ce n’est pas que les femes qui agissent ainsi, les 2 sexes auraient pu être inverser... Mais c’est dingue comment des gens peuvent se comporter ainsi, prêt à détruire la vie des autres.
Ustensile
()
Je pense que les statistiques sont faussées pour la répartition homme / femme. Les hommes qui rencontrent une PN vont moins facilement porter plainte ou simplement en parler. Et donc on pense qu’il y a moins de femmes mais elle sont surement aussi nombreuse que les hommes et peut-être même plus nombreuses.

Truc
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C’est un sujet très important, que beaucoup ont surement déjà entendu parler au cours de leur vie ou lu sur les divers réseaux sociaux. Mais qui hélas n’est pas compris dans sa profondeur et sa gravité.

J’ai connu le cas. au départ on se dit qu’ on est fort mentalement, qu’on se méfie et que , hola, personne n’arriverait à nous manipuler et nous enfermer dans une "cage de verre" (cad nous sommes conscient de ce qui nous entoure mais incapable d’agir).
Quand nous tombons dans sa toile, il est déjà trop tard! sans même s’en rendre compte le lien se crée déjà. une telle personne arrive a s’adapter et à trouver pas la faille mais l’appât qui nous intéresse. cette chose que nous ne dévoilons qu’a très peu de gens.
Se sentant en confiance quasi absolue , nous perdons de heures en jours toute réalité pour nous fondre dans la version 2.0 de la Narcissique perverse. se mettant subtilement en avant et laissant , nous victimes, contempler un monde tout autre, un monde selon ces lois, selon ses critères.
Ayant été , victimes, je nai pas peur des mots, il a été très facile d’établir un lien profond, peu importe la nature, et l’admiration ponctuelle devint une obsession grandissante. Le narcissique entretient tout cela. Tel un parasite, voir un vampire. L’image qui me vient est celle des borgs( pour ceux qui connaissent) Une entité centrale s’entourant d’un collectif dévoué.
peu importe ce que votre entourage vous dise, vous êtes englué dedans jusqu’au cou.
Si je vous en parle maintenant, c’est que j’ai réussi à m’en sortir, c’est possible. Comment? grâce à une énorme réflexion sur moi-même en prenant un grand recul sur les choses, une remise en question. évidemment vous pouvez compter sur le soutient de vos amis et proche mais cela ne suffit pas sans un travail sur vous-même.

Même encore aujourd’hui , je n’arrive pas à comprendre tout cela, comment j’ai pu "vivre" cette expérience. comment j’ai pu me retrouver à la place du chien dans l’expérience de Pavlov.

Je pense, et cela n’engage que moi, que peut être ces personnes narcissique et pervers narcissiques ne se rendant pas compte qde ce qu’elles font et font subir. Au lieu de les accablés et de les pointer du doigts nous devrions peut être les aider (si acceptent cette main tendue). parce que oui même si j’ai été, dans ma vie une victime je pense aussi au bon fond humain... et une esquisse d’espoir pour "l’humanité".

ceci est mon témoignage et mon ressenti. Ce sujet , le domaine de cet article et le comportementalisme, m’intéresse énormément. J’aurai pu vous en parler davantage mais je vais m’arrêter là.

bien à vous, Alex
Machin
()
J’imagine que les statistiques sont aussi faussées que dans le cas d’un viol d’un homme par une femme (ou d’un homme par un homme).

D’un point de vue psy, j’ai accompagné une victime dernièrement et j’ai deux connaissances hommes qui en ont été victime. Leur faire mettre des mots sur la blessure psychique et de faire le deuil de la relation destructrice a été le moment le plus compliqué.
Dans les trois cas, ils ont gardé le doute du lien en verbalisant le fait que si elle revenait, ils avaient peur de retomber dans ses griffes.
Brol
()
Comme vous tous l’avez dit avant moi, je pense également que les stat’ sont faussées par l’ego masculin dont parle la propa.

Je pense qu’une femme perverse narcissique peut être très dangereuse... Car la séduction féminine bien menée est une arme très très très dangereuse !

J’ai été élevée par un père P.N. et j’ai mis 28ans à m’en libérer totalement... Et bien qu’on ne s’était plus vus depuis 7 ans, il s’est incrusté à mon mariage. Je ne lui ai accordé aucun crédit et ai demandé à mes invités de faire de même... Privé de regards, de tête à remplir de son poison, il s’est positionné en victime avant de disparaître...

Aux victimes de ce genre de P.N je voudrais vous dire que vous êtes de belles personnes, et que c’est justement à cause de votre gentillesse et de votre douceur que vous avez été choisis comme victime. C’est dur, lent et difficile, mais vous avez en vous la force nécessaire de rebondir et de vous libérer de cette emprise en trouvant une présence QUI CONSTRUIT et pas qui détruit...

Je ne suis pas psy, mais ayant vécu la chose, je comprends, et ma main est toujours tendue pour aider les victimes des P.N ! J’ai vendredi offert un soin reiki à une personne enfin sortie de cette emprise, non sans mal (l)... Je serai TOUJOURS du côté des victimes et que ce soit mon oreille, mon temps ou mes énergies, je les partage car je sais ce que c’est, et que je veux aider !


Magnifique propa Twix (l)
Bidule
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Un ange paaasse...
Babiole
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Hoo !! Regardez... Un porte-avions...
Ustensile
()
5555, l’article était bien public, j’ai donné mon autorisation pour qu’il le soit :)
Outil
()
@citoyen 5555 : la propa à toujours été publique avec l’accord de l’auteur. Mais n’hésite pas à me contacter en MP si tu veux supprimer une réplique :)

J’ai moi-même grandi avec une mère PN mais ni mon père, ni moi ne connaissions le terme à l’époque. Elle avait des comorbidites mais aucun médecin n’a jugé bon de mettre des soins en place.

Autant je n’ai jamais connu d’hommes PN (et pourtant j’avais tout de la proie idéale) autant, chez les femmes, je connais bien...

Plus que les statistiques c’est le manque de traitement. On soigne les victimes mais un jour il faudra penser à soigner les bourreaux.
Ustensile
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Qui m’interroge*
Gadget
()
53375, avec l’écriture de l’article, je me suis intéressé à la déstabilisation psycho-cognitive. Ca vient de techniques de profiling qui consistent à se mettre "dans la peau" d’un patient qui peut avoir des comportements névrotiques.
Ca permet de mettre en perspective l’accompagnement en prouvant "au bourreau" que ses agissements sont destructeurs et donc de le déstabiliser pour l’aider à se rendre compte de son comportement destructeur.

Je pense que ça doit être faisable avec la perversion narcissique.
Truc
()
Pour 5555 :

Je voulais juste dire par là, que c’est peut-être pareil ou peut-être même plus de femmes, que par le fait que les hommes parlent moins, ça peut influencer les statistiques.

Mon anglais est vraiment très mauvais. Je vais aller traduire avec un traducteur ton lien quand je serai au calme.

Artifice
()
Pour @58713 : Tu apparenterais ça à la technique des chaises mais le thérapeute en est une miroir ?

Je me note déstabilisation psycho-cognitive et surtout si tu as le temps pour une propa, on sera tous heureux d’en apprendre plus :D
Fourbi
()
Propa très intéressante, car cette typologie de personne est fort peu connue, trop peu, et pourtant le savoir pourrait aider certaines victimes à s’en prémunir.

Même si c’est justement le plus sournois, comme cela a été dit plus haut, on a beau se dire qu’on ne risque rien, la toile a vite fait de nous piéger (c’est le but).

J’ai connu, dans une moindre mesure certes, ce genre de comportement et de symptômes, pourtant cela a pu être assez destructeur. Aussi, je ne souhaite à personne de croiser le chemin d’un(e) PN.
Instrument
()
Ca balance pas mal à Paris...
Babiole
()

Les PN sont des profils très étudiés dans le champs psychologiques et criminologiques mais les gens ont tendance, de manière générale, à employer ce qualificatif pour désigner des personnes jugées "tyranniques" et "manipulatrices".

D’abord, je devine qu’il est nécessaire de dissocier perversion morale et sexuelle. Dans le cas des PN, il est surtout question de perversion morale, même si elle inclut souvent d’autres caractéristiques perverses (sexuelles, tendances sadiques).

Il serait par ailleurs pertinent de dissocier perversité et perversion (et sadisme), dont les nombreux points communs tendent à la confusion. Je ne suis personnellement pas toujours en mesure de distinguer la nuance.


Dans mes cours en psychologie sur les PN, j’avais noté à la va-vite :

Perversion : L’autre existe, dans le sens où il est pris en compte dans la relation. On est dans le jeu (de pouvoir), mais regit moralement par une forme de contrat (à caractère sexuelle, rapport sadomachiste).

Perversité : L’autre n’existe pas. L’autre est un outil/objet. Objectif de déstruction et volonté d’emprise.

(Violer ne leur donne pas spécialement de plaisir, il ne constitue pas un objectif. Il est surtout motivé par une envie de contrôle de l’autre. Ivresse/jouissance narcissique et non orgasmique).

1) Éléments informatifs selon Paul-Claude Racamier, psychiatre et psychanalyste connu pour avoir identifier la perversion narcissique.

- perversion morale (pas sexuelle), « non pas érotique mais narcissique ».

- « tendance du sujet à nourrir son propre narcissisme au détriment d’autrui », il se valorise en attaquant le Moi de l’autre et en jouissant de sa déroute.
Celle-ci lui est ensuite imputée (ce qui est encore source de triomphe pour le PN)

- « pathologie de caractère » : Ce qui définit la PN est la permanence, la nécessité compulsive de ce comportement, son inscription dans le caractère.

Toujours selon Racamier :

« Elle est fondée sur deux mécanismes antagonistes, mais indissociables : d’une part, l’affirmation de soi basée sur la séduction narcissique, c’est-à-dire le désir de plaire ; d’autre part, le déni de l’autre qui constitue une stratégie défensive pour se protéger d’une blessure intérieure. Chaque individu dispose en lui d’un potentiel de perversion narcissique.
Pour l’auteur, il s’agit d’une « inclination universelle » qui trouve ou non son expression de façon plus ou moins éphémère et à des degrés divers. Elle s’avère même nécessaire pour s’adapter à la vie sociale. Néanmoins, elle devient pathologique et nocive dès lors que la négation de l’individualité d’autrui l’emporte sur l’affirmation de soi».

Enfin, bien que je comprenne qu’il soit nécessaire de rappeler que la PN concerne les deux sexes, je trouve beaucoup moins pertinent et compréhensible la différenciation marquée qui est faite entre homme et femme.

En effet, je ne comprends pas dans quelle mesure et selon quels critères et éléments, le fait d’être une femme ou un homme, constituerait un trait de PN plus aggravant ?

Pourquoi les femmes (selon certain(e)s citoyen(ne)s) seraient plus dangereuses ?
Barda
()
Bel article :)

Je n’ai, jusqu’à présent, jamais été victime d’un pervers narcissique.
Par contre, j’ai suivi ce qu’une ancienne collègue a subi de par son compagnon pervers narcissique.
Mais aussi un ami, victime d’une perverse narcissique.
Et encore maintenant, avec le caractère qu’ont ces deux "victimes", je me demande comment cela a pu leur arriver.

Mais elles s’en sont sorties et c’est le principal :)
Truc
()
Article très intéressant.

Moi qui suit plein d’apriori sur ces « nouveaux » termes, je me rends compte que le sujet est bien réel et que ce n’est pas vraiment un terme « créé pour satisfaire une demande ».

Mais j’ai quand même l’impression que c’est quelque chose propre à notre « génération » je n’ai pas l’impression qu’on en parlait il y a plusieurs décennies de ça …
(Vous n'avez pas (encore) les droits nécessaires pour répondre à cet article)
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