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Le zéro déchet sans carabistouille

Posté par Brol le 24/01/2023 pour le secteur NAT
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Réduire ses déchets et donc son impact négatif sur la nature, ça vous tente ?

Aujourd’hui, je vous propose d’avancer dans la démarche grâce à Sylvie Droulans de « Famille zéro carabistouille » et ses deux livres sur ce thème.

Sylvie Droulans est une essayiste, blogueuse et conférencière belge qui s’est lancée dans le zéro déchet suite à une conférence de Bea Johnson. Son blog, « zéro carabistouille » est une mine d’or d’informations et de recettes zéro déchet. Elle possède aussi une chaîne youtube avec des vidéos. Prolifique sur le zéro déchet, elle a aussi lancé son « académie zéro déchet » et a créé son spectacle « la revanche du lombric». Assurément une « éco-héroïne » qui transmet sa passion et ses pratiques avec force et conviction.




Sorti fin 2017, son premier livre « Le zéro déchet sans complexe ! » est une mine d’or pour quiconque souhaite se lancer dans cette démarche. Assurément adapté pour les débutants, il se compose de chapitres donnant des étapes précises pour s’équiper et ainsi réduire ses déchets mais aussi des astuces pour de nombreux événements de la vie quotidienne : les vacances, les restaurants, les animaux, la rénovation, … Il se termine par un cahier pratique avec de chouettes recettes sucrées, salées, de couture, … Le petit plus ? Des tableaux très clairs sur les vertus des plantes, les bienfaits des huiles végétales et huiles essentielles, …

Son second livre, sorti en 2019 se nomme « Zéro déchet – guide pratique pour toute la maison ». Il détaille toutes les astuces pour réduire ses déchets pièce par pièce. Gros coup de cœur pour les cartes mentales qui introduisent chaque chapitre, car elles permettent de visualiser directement les astuces partagées et la réflexion globale. Bien plus poussé que le premier, il contient aussi des interviews d’experts du zéro déchet et des recettes très détaillées en fin de livre. Il peut être lu de façon linéaire, mais aussi « en vrac » en lisant uniquement le chapitre de la pièce de la maison qui nous intéresse.

Alors, pourquoi le zéro déchet ? On le sait bien : les déchets sont un fléau du monde actuel : ils demandent beaucoup d’énergie pour être produits, tout autant si pas plus pour être géré ou recyclé et beaucoup finissent dans la nature ou les océans, en témoigne le 7ème continent composé uniquement de déchets qui représentent un masse 80.000 tonnes. Individuellement et collectivement, nous pouvons grandement faire bouger les choses et réduire notre impact sur la planète et ses précieuses ressources. Faire du zéro déchet, c’est aussi se préparer à l’avenir, celui où le pétrole coutera toujours plus cher et où la société du tout jetable ne sera plus viable.

Les ressources pour avancer dans ce mode de vie sont nombreuses, et même si être un colibri ne suffit plus, chaque geste compte ! Faire ses achats en vrac avec des sacs en tissus, des bocaux et des boîtes, fabriquer plus de choses soi-même, réparer, acheter des objets durables, oublier les emballages jetables pour les cadeaux, …

Vous aussi, vous vous demandez ce que les adeptes du zéro déchet font des poussières et autres matières aspirées ou balayées ? Le deuxième livre de Sylvie Droulans y répond enfin : ils sont déposés dans le compost familial (ils ne répartissent pas celui-ci sur des légumes, mais plutôt sur des arbres et arbustes !). Quand c’est possible, avoir un compost à domicile permet de réduire grandement ses déchets et de réutiliser ce qui est produit avec celui-ci.


Alors, zéro déchet ou pas ? Qu’est-ce qui vous empêche d’avancer ?

11 commentaires
Fourbi
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Un truc bien c’est l’achat en vrac.
Malheureusement actuellement avec l’augmentation des prix de partout ça devient difficile car paradoxalement ça coute plus cher l’achat en vrac...

Chez moi on essaie un maximum de réduire nos déchêts mais parfois c’est difficile (surtout en période de fêtes)
Brol
()
Malheureusement, l’alimentation est une variable d’ajustement, bien plus que d’autres postes (genre les vacances...). Du coup, les achats en vrac ont chuté depuis la crise et de nombreux magasins en vrac ont dû fermer depuis lors... C’est un cercle vicieux du coup car moins d’achats en vrac = moins de magasins = coup moins d’achats en vrac...

Je me suis inspirée d’un chapitre du deuxième livre de Sylvie Droulans pour mon article sur le tri et le désencombrement :o)
Artifice
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On a essayé de zero déchet. C’et Très difficile et clairement plus cher.
On trie énormément les poubelles (on en a 6).
La crise sanitaire a cassé l’élan que nous avions d’aller chez le commerçant avec nos sac et plats.
Chaque achat il y a la partie déchet en tête, mais quand on voit le suremballage pour tout...
On tente un max le 2ème main.
Barda
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Le deuxième main c’est la vie!

D’ailleurs j’ai prévu de vous faire un article sur les "dons et deuxièmes mains" :D
Barda
()
Je suis assez dépité car j’ai essayé le zéro déchet. Le seul magasin en vrac de ma région a fermé ses portes. Enfin celui du centre-ville. Comme je dépends des transports en commun et que mon dos n’est pas très amical à mon égard et bien, c’est assez mort pour me déplacer avec une tonne de bocaux dans un chariot de courses et pas question de prendre un taxi.

J’essaie souvent de prendre des trucs dans des contenants en verre et les industriels ne trouvent rien de mieux que de remplacer celui-ci par du plastique (Coucou Carrefour). A vrai dire, j’essaie d’éviter le plastique, mais il est vraiment partout. Cela ne m’empêche pas d’être vigilant et d’avoir des objets durables qui ne sont pas en plastique comme mon bol à barbe, ma boite à tartines qui sont en inox (je cherche d’ailleurs une Georgette), des piles rechargeables etc.

Bref, je suis loin d’être un pratiquant du zéro déchet, mais je m’efforce de faire du mieux que je le peux.
Barda
()
Je ne pratique pas de zéro déchet. Ca ne m’attire pas vraiment.

J’ai toujours trié, j’ai toujours connu mes parents le faire même si au début c’était pas un sac mais il fallait aller au parc à conteneurs (il y a 30ans...).

On mange au boulot, on n’a pas d’enfant, on mange peu le soir et on mange bien une fois à l’extérieur chaque weekend. Je n’achète quasi pas de nourriture en supermarché.

Résultat, on fait un sac de déchet par mois + un sac de tri. Jamais plus. Et sans faire spécialement attention. Je ne connais pas la moyenne belge mais vu ce que je vois en rue le jour du ramassage, ça doit être bien plus que ça.

Ces dernières années, j’ai quand même développé quelques habitudes : pas de spray propulsé par gaz (ex: les déodorants), les emballages avec le moins de plastique possible (ex: pots en verre), je ne bois pas d’eau en bouteille (genre jamais depuis toujours), si faut une boisson spécifique je prendrai en canette ou bouteille verre, je privilégie les marques qui vendent des recharges quand on est obligé d’avoir du plastique (ex: shampoing, gel douche), toujours les plus grands contenants ou des emballage carton si disponible. Etc.
Chose
()
Autre remarque : tu dis que le pétrole coûtera de plus en plus cher. Perso je crains que ce soit l’inverse. Les réserves sont encore abondantes. Plus la population réduira (par conviction) sa consommation de pétrole (tous produits confondus, énergie, plastiques, produits de synthèse), plus le prix risque de descendre et de convaincre les récalcitrants à ne rien faire. Voire pire, à ce que d’autres reviennent en arrière par pur souci économique.
Bidule
()
Qu’est ce qui te fait dire que la population réduira par conviction ?

Pour le peu de fois où j’ai vu des extraits sur les plateaux télé abordant le sujet la préoccupation était comment motiver les jeunes à faire des gosses. Notre système ne fonctionne que sur la croissance alors il faut des enfants.
Je ne suis pas du tout en accord avec ça. Mais la diminution de population est clairement pas acquise pour tout le monde. Et là je te parle de la France, il y a plein de pays où ne pas faire de mômes par conviction n’est même pas un sujet de conversation.
Babiole
()
@116365 : le problème, c’est que nous sommes hyper dépendants du pétrole et que les coûts d’extraction vont augmenter de plus en plus.

Ce n’est pas parce qu’il y a encore plein de pétrole sur terre que c’est simple à retirer du sol, l’extraction et le raffinage dépendent d’énormément d’autres facteurs et de matériel qui se raréfient.

Niveau écologie, c’est une catastrophe et Athur Keller dit "ce n’est pas parce qu’il y a plein de pétrole qui faut forcément tout extraire et utiliser".
Ustensile
()
@72519 Je parlais de réduire la consommation de pétrole par conviction. Pas le nombre d’êtres humains.

@2225 Bien entendu que je suis d’accord avec le fait qu’il ne faut pas tout extraire et utiliser. Mais je ne pense pas que si on arrête ce soit pour des raisons économiques (car les enjeux font qu’il reste trop bon marché malgré les changements de techniques d’extraction). Et en même temps, j’ai peur que la logique économique actuelle n’évolue simplement pas.

Les gens ne feront de l’écologie que si ça leur coûte moins cher. Avec le risque que s’ils font des économies, ils dépensent leurs gains en faisant des pires choix et annuleront in fine l’intérêt écologique. C’est une vision très pessimiste, je l’admets bien ^^
Truc
()
Un bon article sur le sujet des réserves de pétrole :

https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/terre-energie-sont-reserves-mondiales-petrole-101338/
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