PROPAGANDE

La face cachée du label Bio

Posté par Fourbi le 06/01/2023 pour le secteur NAT
🌍 Article public ⸱ 60 lecteurs récemment

On dirait le titre d’une émission TV... Mais c’est une triste véritée.

Vous, qui vous dites "écolo" et qui n’acheter que des produits bio dans votre supermarché, savez-vous que vous polluer plus que la personne non écolo qui achète ses produits frais au marché?

Je vais briser le mythe du label "bio"!

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9 commentaires
Babiole
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C’est intéressant, mais à noter que le label bio peut "aussi" être écologique - même s’il ne l’est pas systématiquement.

Comme pour tout, quand on veut consommer intelligemment, il faut observer la problématique dans son ensemble, et effectivement parfois faire des choix qui nous semblent contre intuitifs (comme acheter du non bio mais qui vient d’à côté).
Outil
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Mais est-ce que le bio se revendique nécessairement écolo? Pour moi c’est un label qui signifie surtout que tel ou tel type de produits chimiques ne sont pas utilisés, ce qui rendrait les produits bio meilleurs pour la santé (j’insiste sur le conditionnel car que n’y crois que très moyennement). Après, en effet, les produits bio provenant de l’autre bout du monde ou les tomates en hiver, ça reste très bof.

Le soucis, c’est aussi comme tu le dis que c’est devenu une histoire de marque avec leurs propres lobby et leur définition de ce qui est bio ou pas...ce qui ne permet plus aux petits agriculteurs d’en bénéficier.

C’est triste, car au final, si on ne peut jamais se fier à rien, ça rend la consommation "responsable" encore plus compliquée.
Gadget
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J’ai vu il y a 2ans une émission sur le bio, et il en ressortait que 8 consommateurs sur 10 pensait que c’était plus écologique d’acheter des produits avec le label bio que d’autres.

Et ils avaient trouver des traces de pesticides sur des tomates "bio" (origine Chili) alors que le pesticide est interdit en Europe. Mais la quantiter est asser basse pour avoir le label "bio"
Barda
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Après, l’émission date d’au moins 2 ans (si pas plus, ma mémoire des années déraille à cause du covid), les gens ont peut-être commencer à voir que "bio" ne rime pas forcément avec "écologie".
Outil
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il parait que bah tu peux pas éviter les pesticides des voisins même si toi t’en mets pas... c’était l’excuses donnée a l’époque...

Perso j’ai arrêté de croire au bio y a un moment...comme le CE sur les jouet... le produit a eu l’aval une fois et apres les entreprise mettent le logo reçu a leur bon vouloir...( je resume tres fort la)
Bidule
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Entendons-nous bien, je ne conteste en rien l’existence cette amalgamme bio/eco. Je me demande surtout si celle-ci émanerait d’une propagande émise par le label lui-même, ou si c’est un raccourci pris naturellement par trop de monde.

Le fait que la terre "infectée" de pesticides puisse contaminer les voisins me parait plutôt crédible, par contre.
Des apiculteurs m’avaient expliqué qu’on ne faisait pas vraiment de miel bio en belgique car on n’avait jamais la certitude que les abeilles n’iraient pas butiner dans des plantes non-labellisées bio. On en revient donc au choix entre "bio d’houtsiplout" ou "non bio mais local et potentiellement éco-responsable" ;)
Ustensile
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C’est vrai que l’eau tout bêtement utilisé pour arrosé peut contenir des pesticide. Surtout si elle est prise d’une source souterraine, ça arrive fréquement que ces eaux aient un peu de pesticide dedans (très légèrement mais suffisement présent pour être visible lors d’analyse).
Mais en théorie le label bio s’obtient avec un taux de produit chimique/pesticide de 0,01% (max), mais bon, suffit d’avoir de l’argent et HOP on l’obtient.

Je ne me rappel plus quel firme avait été en justice car ils avaient acheter le label bio pour des produits venant du Brésil et ils contenaient un taux supérieur à 30% de pesticide!
Barda
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C’est comme tous les labels, pas de surprise. A priori, comme dit plus haut, il n’y a pas de lien entre bio et écolo (au sens empreinte carbone). Mais ça c’est comme le fairtrade... Ça reste a priori un meilleur choix, malgré des contaminations potentielles indirectes, c’est pas pareil que d’être noyés de phyto et autres joyeusetés.

Après si t’es écolo, ben tu vas pas au supermarché. Tu vas chez le producteur avec qui tu peux discuter et connaître sa philosophie de travail. Et surtout, tu manges de saison et local. Donc c’est fini les bananes.

Comme souvent, le souci de fond n’est pas la volonté de tromper les gens car l’idée de départ est bonne. Le problème est la recherche du profit provenant de l’ensemble des protagonistes (producteurs et distributeurs). Et un label ne suffira jamais pour se protéger de ça.

Si vous allez en magasin, pas de secret, faut décortiquer toutes les infos sur les étiquettes pour faire son choix. Pas juste les labels. Mais faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain non plus.
Outil
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Il me paraît compliquer d’aborder ces questions sans se référer à la sphère économique et politique. Toutes les décisions et les évolutions de consommations et de productions dépendent de ces deux paramètres.
Du coups, les discussion sur ce point me paraissent toujours un peu vaines. Sans compter que quand tu vis dans les grandes villes, les choses se compliquent assez rapidement. Même manger locale est compliqué (malgré les AMAPs). Excusez mon pessimisme, mais notre choix se bornera toujours d’opter pour le moins pire ... Et encore, je n’ai pas abordé la question de la précarité.
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