PROPAGANDE

Vous avez dit Flash ?!

Posté par Barda le 09/05/2023 pour le secteur ART
🌍 Article public ⸱ 113 lecteurs récemment




20 commentaires
Gadget
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Bien d'accord, sans l'art nous n'existeront pas ou du moins notre culture serait pauvre ;)
Ustensile
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#879605 :

C'est gentil de le reconnaître
Notre secteur vous enrichi ^^
Brol
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Ahah j’aime bien cette citation car j’imagine et j’entends le son du « eh » à la style « bof » ^^
Objet
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#879608 : le son EH style BOF...
Mais quel est ce concept ?
"J'ai pas compris" 😉😁
Accessoire
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L'art a toujours été présent et tient toujours un rôle structurel et sociale conséquent dans les civilisations.

Après, de l'art cultuel à l'artisanat, de l'art politisé à la marchandisation, du culturel au divertissement, il y a quand même matière à développer son esprit critique.

Personnellement, je ne partage pas cette vision sacralisée de l'art par exemple.

Outil
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Fallait que je poste ce commentaire.

Voilà 😁
Outil
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#879610 : j’entends le meh
Instrument
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Askelle, ne pas partager une vision, développer son sens critique... Peut justement prendre son sens dans ce dialogue. Ici et maintenant.
Rien ni personne ne nous oblige à apprécier telle œuvre, telle perception de 'l'art," (sujet siiiiii vaste) etc, à l'unisson. Chacun.e a sa perception selon des critères personnels, en fonction de la région géographique, de l'éducation, de sa propre sensibilité, et du moment, aussi.
J'essaie de résumer, car nous pourrions avoir un bien grand échange d'idées, une discussion à bâtons rompus...
Hier encore, je découvrais "l'art brut" (visible sur Arte.tv)...
Au plaisir de palabrer, donc ! 😊

Flash, voilà voilà, ça c'est fait.

Mily... Mêêêêh heuuu !

Absurdy, tu n'es pas contrariante huhu

Quant à mon avis, en tombant nez à nez avec cette affichette, j'ai juste perçu le côté humoristique, sans me pencher sur la question philosophique ;)

Oups, KptainArt, nous aussi on t'aime ❣️
Fourbi
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#879613 : tu passes en mode éclair? 😁
Gadget
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#879617 : c'est pour faire le Buzz, l'éclair...
Vers l'infiniiiii et au-delààà !
Barda
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#879612 : c’est amusant je ne le perçois pas comme sacralisé. ^^

Cela peut être des enfants qui dessinent à la craie sur des trottoirs, un musicien de rue, une affiche qui nous fait sourire, une création colorée tricotée autour d’un arbre, un autocollant au message et symbole forts sur un poteau, des feux de signalisations transformés en couple d’amoureux/ses lumineux, un livre qu’on est heureux de lire sur un banc… sans tout cela et bien d’autres choses, la vie sur terre serait plus terne… enfin je trouve.
Accessoire
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#879619 :

Peut-être pas toi Mily ... Je ne perçois pas le caractère "sacralisé" dans ce que tu me décris, j'y vois plutôt une expérience sensorielle et sociale, et c'est justement dans ce sens que je le conçois comme structurel (structurant, constructif, fédérateur). Je ne crois pas que l'art tienne une fonction ou un rôle spécifique mais plusieurs, indépendamment ou simultanément.
Machin
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#879620 : j'avais lu "par l'exemple" au lieu de "par exemple"...
Machin
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L'art fait pour moi partie de ces choses qui utilisent un même mot pour désigner plusieurs choses ce qui le rend plus difficile à appréhender.
Pour prendre un exemple con, si je vous cite la phrase de Platon (c'est faux, c'est pas lui) "Plus ya de fromage, plus ya de trous ; plus ya de trous, moins ya de fromage ; donc plus ya de fromage, moins ya de fromage", on parle du fromage d'abord en tant que produit : mon emmental de 1kg aura moins de trous que celui de 2kg, puis du fromage en tant que matière : si on prend 1 mètre cube de fromage, bah plus ya de trou(s) dedans, moins ya de fromage, mais dire que plus il y a de fromage (produit), moins il y a de fromage (matière) est une absurdité.
Pour en venir au fait (je ne me contente pas que de divaguer, quittons le fromage et revenons au cochon, ou plutôt à l'art), on mélange sous un même mot l'art qui est un marché, une économie, un investissement plus ou moins défiscalisable avec l'art qui est une vocation de créer et sa réalisation avec un succès plus ou moins évident.

Est-ce que la définition de l'art est dépendante de la réussite de cette entreprise ? Pour moi oui, mais je n'ai pas toujours raison, reste-t-il à savoir ce qu'on appelle réussite. Créer des euros ? Piètre réussite... Créer des émotions ? Bien mieux, et en ce sens, la vie sans art, c'est 'eh'.

Je rebondis sur l'art sacralisé :

L'art a nécessairement un caractère sacré, du moins dans la culture occidentale, l'art était longtemps réservé à la religion, ça reste dans nos mémoires, l'art se situe encore de manière majoritaire dans les musées (est-ce un biais ? La fontaine de Duchamp nous semblerait-elle aussi merveilleuse dans un parking Vinci ?), ce qui contribue de cette sacralisation. Pourquoi est-ce qu'on le sacralise ? Peut-être parce que justement, on a du mal à le définir, on a tous des goûts différents, mais de toute façon, l'art n'ayant pas de vocation esthétique intrinsèque ni de but de plaire, peu importent les goûts, il faut donc réussir à estimer la qualité d'un travail pour considérer s'il s'agit d'art ou non et, admettons-le, ce n'est pas toujours une tâche évidente. Donc on met dans des musées (sacralisés) des oeuvres estampillées "art" qui valent des fortunes (l'argent aussi c'est sacré, ça aide) justement dans le but de le rendre accessible. Voilà, l'art est là, allez-y, en plus c'est gratuit un jour par mois.

Je ne dis pas que tout est bon ou bien fait, mais je reconnais justement une intention humaniste et démocratique dans ce qui fait perdurer encore maintenant ce côté sacralisé.
Truc
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#879616 :

Avec plaisir ;)

En effet, l'art peut enfermer divers concepts et rôles mais il demeure une notion abstraite et souvent réductrice. L'art n'a par ailleurs et heureusement, pas le monopole de la "créativité". La science pourrait tout aussi bien être l'incarnation d'un imaginaire et l'expression d'une volonté créatrice.

Enfin si je parle de sacralisation, c'est aussi au regard de la place et de la représentation que la société confère au statut "d'artiste" et au caractère politique et subjectif de ses oeuvres : On parle d'art mineur et majeur, d'art engagé, d'art naïf, d'art brut etc... Ca va au delà de la simple "classification" ou "subjectivité" car on pourrait aussi la juger discriminante. Enfin quand je parle de sacralisation, je parle de son "indispensabilité" présumé. "Ah l'art, c'est la vie" ... Qu'on lui confère une place est une chose, que celle-ci soit au dessus de tout, bah bof. L'art, c'est pas Dieu ... Hihi. C'est tout ce que je voulais dire. Il peut y avoir une forme de "fétichisation" de l'art qui peut me déranger (sans pour autant juger que c'est bien ou mal hein).

Après comme je sous-entendais à Mily et pour revenir à sa vision, l'art relève aussi de l'expérimentation et peut à ce titre s'incarner dans la simplicité, dans des moments de pratique, de partage et de convivialité.
Accessoire
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#879617 : vu le titre de cette propa, j’étais obligée 😁
Gadget
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#879625 :

Merci pour ta contribution. :)

Permets moi de rebondir sur un passage : "on mélange sous un même mot l'art qui est un marché, une économie, un investissement plus ou moins défiscalisable avec l'art qui est une vocation de créer et sa réalisation avec un succès plus ou moins évident".

Je pensais avoir au contraire sous-entendu la pluralité de ses "versants", interprétations, rôles et représentations mais je veux bien reconnaître que je ne l'ai que suggéré et pas suffisamment objectivé.

Si la distinction que tu fais est nécessaire à la compréhension des nuances et des concepts qui le caractérise (art sacré ou non), je pense aussi que la dissociation doit permettre de comprendre les ramifications, les transformations et les rapports de causalité qui structure son évolution et ses définitions. Car c'est bien au nom de sa valeur "artistique" que sa marchandisation et son essor économique a été possible.

Par ailleurs, je dissocie "l'art sacré" du phénomène de sacralisation de l'objet artistique, et je ne me permettrais pas forcément de juger l'une plus légitime que l'autre. Si la marchandisation de l'art, et plus largement de la culture, est un fait critiquable, il n'en demeure pas moins une évolution "logique" dans le sens où l'art n'est jamais que le reflet de la société dans laquelle elle s'inscrit, avec tous ce que ca implique de bons ou de moins bons en terme de principes et de valeurs. De la même manière que la démarche de vendre son "art" ne suffit pas à parler de capitalisme si on considère aussi sa valeur fonctionnelle (dans l'artisanat notamment).

Bidule
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#879616 : Oui je n'ai vu que le côté philo et non drôle xD
Brol
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#879632 :

Je suis tout à fait d'accord avec tout ce que tu dis, je ne me plaçais pas nécessairement en opposition, je donnais simplement mon avis.
Brol
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Cette citation me parle beaucoup. L'art et/ou sa pratique ont fait leur preuve dans la capacité d'expression, de résilience, de partage, de réflexion...et je ne pense pas être exhaustive.

@Askelle : Je ne comprends pas pourquoi tu vois une idéologie derrière l'art. Croire en un dieu n'est pour moi pas un problème, la foi peut faire beaucoup de bien. Les dérives idéologiques et sectaires sont par contre un fléau.
Donc à la limite que certaines personnes erigent l'art comme une forme de divin ne me pose même pas question. Si ça devient prosélyte, c'est le même fleau, selon moi que toute idéologie.

Quant au statut d'artiste, il n'est, je ne crois pas, synonyme de starification. Est-ce que tu aurais des exemples de derives sacrées de l'art ?

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